24/09/1809: Brief van Napoleon aan Clarke, minister van oorlog, over de verdediging van Antwerpen en de Schelde (Correspondance de Napoléon Ier, deel 19, Paris, 1866 (14/05/1809-15/10/1809), 468-470)
La défense d’Anvers se divise en quatre points : 1° défense de l’Escaut depuis Lillo jusqu’à Anvers ; 2° moyens d’augementer les inondations, de les tendre autour de la place et de les soutenir par de bons ouvrages ; 3° moyens de couvrir la partie qui ne peut être inondée ; 4° moyens de défense de la rive gauche, de la Tête-de-Flandre, et de maintenir la communications avec Bruxelles. (…)
Anvers vient d’acquèrir à mes yeux une importance qu’il n’avait pas. La marine avait toujours nié qu’une escadre armée pût rester à Anvers, tandis que l’expérience a prouvé qu’elle peut en peu d’heures aller de Flessingue à Anvers et d’Anvers à Flessingue. L’expédition anglaise a donc eu cet avantage qu’elle nous a fait sentir l’importance de cette place.
A ce mémoire sur la défense d’Anvers doit se rattacher la défense de l’Escaut. Elle roule sur ces questions :
- 1re Question. – Si les Anglais ont détruit le bassin de Flessingue, faut-il le rétablir ? Si on peut s’en passer, ce sera d’un grand avantage ; ce pays est un vrai cimétière, et tout ce qui tendra à en éloigner doit être regardé comme un bienfait.
- 2e Question. – Si les Anglais ont rasé les fortifications de Flessingue, Flessingue est-il la position la plus avantageuse pour bâtir un fort, ou bien celle de Rammekens, qui a l’avantage de défendre l’Escaut oriental, est-elle préférable ?
- 3e Question. – Le fort de l’île de Cadzand, si important sous tous les points de vue, un autre fort vis-à-vis Breskens, qui défendrait l’Escaut occiden tal, un autre fort vis-à-vis Bath, afin que ce fort soit lié au cotinent, me paraissent être les trois objets essentiels de la défense de l’Escaut.
Ces idées peuvent être imparfaites, mais elles expriment ma volonté de faire de grands travaux à Anvers.