DUDZELE   -    Een Archiefstuk

Broeder Gaëtan

Le maire de la commune de Dudzeele, Messieurs les Membres composans la commission permanente chargé de la liquidation des dettes de la commune de Dudzeele.

Comme l'époque fixée au 1r 7bre prochain par arrêté de S.M. du 30 avril dernier, ordonnant définitivement la remise des Etats des dettes constituées et exigibles des Communes approche, et qu'une fois le terme passé, tout sursis accordé aux communes pour les poursuites judiciaires que leurs créanciers pourraient former contre elles, doit prendre fin pour celles qui seraient en retard d'avoir envoyé les états de leurs dettes antérieures à 1815, et qu’en outre d’aprés l'article quatre du même arrêté les maires et commissions nommés à cet effet en omettant soit par insouciance soit par négligence ou autrement l'envoi de ces états par l'époque fixée adessus, resteront personnellement responsable pour tous les frais, dommages et interêts qui pourraient résulter des poursuites judiciaires que les créanciers seront alors autorisés à intenter contre les communes restées en retard. -

C’est en conséquence de ces motifs et en même tems pour vous faire éviter, pendant gu'il est encore tems, le désagrement de dedoir recourir à l'extrémité de devoir vous attaquer personnellement, que je déserirai que vous me fassiez connaitre par lettre le plustot possible, si vous avez porté ou non ma prétention des héritiers de Philippe Malefason résultant d'une somme de deux cent livre de gros de change, capital versé réellement et intégralement pour compte de la commune de Dudzeele, dans l'emprunt forcé du représentant LAURENTS, comme il conste (?) suffissamment par vos registres et comptes annuels dont je vous ai remis des extraits ainsi que par arrêté du préfet du départ, vous ordonnant de portes cette rente dans votre dette arrière. D'après cela j'ai tout lieu d'esperer que vous satisferez à ma juste demande et que vous porterez cette prétention dans vos états de dettes, comme vient de faire les communes de Zedelghem et de Beerst, pour une obligation de même nature et origine; Entretems vous m’obligerez de me faire part de votre résolution, et veuillez me croire, votre très humble serviteur;

Dudzeele, le 7 Juillet 1817    (get) F.P. Malefason

Dhr. Ant. Scherpereel, ere-secretaris van Dudzele, redde deze brief en zond hem in. Zoals vele gemeenten had Dudzele onder het Frans Bewind een gedwongen lening ten voordele van de Republiek of het Koninkrijk moeten uitschrijven. Philip Malefason had daarin 200 ponden groten wisselgeld gestort.

De regering van Koning Willem I had de gemeenten aangemaand een staat van schulden (Franse) op te maken tegen 1 sept 1817. Bij verwaarlozing of slordigheid zouden de burgemeester en de Kommissie persoonlijk verantwoordelijk blijven tegenover de schuldeisers.

Om zijn rechten veilig te stellen, stuurt F. J. Malefason in naam van de erfgenamen van Philip, een brief naar de gemeente om hen er wel aan te herinneren dat zij in de gemeenterekeningen de schuld tegenover Philip kunnen aangetekend vinden.

Deze vooruitziende Dudzelenaar heeft waarschijnlijk een notaris onder de arm genomen, die verstand had van officiële brieven op te stellen. Die heeft dat gedaan met een tot sierlijke kalligrafie gescherpte ganzepen en al in zijn beste Frans (de fouten zijn overgetypt). Zelfs in ons noorders boerendorp was de administratie verfranst en werd het hoge tijd dat Koning Willem de wet deed uitvoeren waarbij het Nederlands verplichtend werd in het Vlaamse land. Een wet die in 1828/29 een der belachelijke grieven werd tegen Willem I.

Dudzele : een archiefstuk

Broeder Gaëtan

Rond de poldertorens
1964
03
101-102
Achiel Calus
2023-06-19 14:37:15